L'année 2020 a été marquée par la pandémie de la COVID 19.
La Ronde des Villages 2020 traditionnelle a donc été annulée.
Les organisateurs ont fait un ''miracle'' en proposant aux randonneurs inscrits et à ceux qui avaient réservé un hébergement, un parcours libre sur les deux jours.
Une sorte de petite Ronde 2020 sur des chemins tracés par l'office du tourisme quia satisfait les randonneurs qui se sont déplacés.
En 2021, pour la douzième édition, nous nous sommes retrouvés avec joie malgré les contraintes sanitaires imposées.
Certains dirons que tout n'était pas parfait, mais il faut saluer dans ce contexte les organisateurs et les bénévoles qui ont fait de leur mieux pour satisfaire les 2500 randonneurs présents.
Notre Mutuelle, la MFTGS était présente en effectif réduit faute de pouvoir installer un stand dans un des villages.
Elle a participé financièrement comme les autres années au sponsoring des maillots ainsi que le GroupeEntis pour le panneautage.
Pour l'année 2022 et la 13éme édition, nous retrouverons la Ronde dans sa forme traditionnelle et sans contrainte sanitaire.
Je vous propose à travers quelques photos de vivre notre Ronde des Villages 2021.
La Onzième édition de la Ronde des villages a été encore une fois un grand succèsavec un nombre impressionnant de participants.
Sous un beau soleil d'automne l'organisation était parfaite et il faut féliciter les 600 bénévoles pour leur engagement et leur amabilité.
Comme l'année dernière la mutuelle MFTGS et le Groupe Entis étaient présents avec un stand à Saint Julien de Lampon dans le cadre de la prévention et du 100% Santé.
Nous remercions les nombreux randonneurs avec qui nous avons partagé quelques instants sur le stand. Une grande tombola était organisée avec 3 voyages comme lots. Les randonneurs pour une grande partie des retraités ont souligné la particularité des contrats santé proposés par la mutuelle. (En effet contrairement à la plupart des autres complémentaires santé, la MFTGS propose des contrats retraités oules cotisations ne sont pasconditionnés suivant l'âge des retraités, de 60 ans à 100 ans on paie la même cotisation.)
Le partenariat entre les organisateurs de la Ronde des Villages et la MFTGS est basé sur des valeurs communes, le bénévolat entre-autres.
La MFTGS gérée par des bénévoles actifs et retraités depuis 1947 est une vraie mutuelle à caractère non lucratif.
Cette année la MFTGS et le Groupe Entis ont apporté leurs soutiens financiers a la réalisation des maillots et au panneautage.
Je vous propose de voyager sur la route de la Ronde à travers quelques photos.
Georges Dupeyratnaquit le 1er avril 1928 à Razac sur l’IIes en Dordogne, il s’éteindra le 20 novembre 2015 à Périgueux. Élevé à Brantôme en foyer d’accueil pour garçon, il y restera jusqu’à ses 16 ans. Il gardera de cette période beaucoup d’affection pour la ville de Brantôme qui l’aura vue grandir.
Malgré son âge, Il refusa l’occupation et s’engagea dans la RAC (milice secrète de la résistance dans le Périgord vert), sur le front dès le 08 octobre 1944 comme deuxième classe, capturé et emprisonné en Allemagne jusqu’au 08 mai 1945, il commencera à dessiner durant sa captivité.
Blessé de guerre et tuberculeux, soigné en Suisse dans le sanatorium de L’aiglon à Leysin durant plusieurs mois, il sera libéré de ses obligations militaires le 03 janvier 1947.
De retour à la vie civile, dans l’incapacité de travailler suite à ses blessures, il commencera à peindre en 1948 soutenu par ses amis.
La même année il exposera à Hautefort, encouragé par le succès de cette exposition il en fera son métier.
Autodidacte à ses débuts il travaillé aussi bien le fusain, l’encre de chine que la peinture à l’huile. Il sera diplômé à Rennes en 1958 comme peintre en lettre d'art et deviendra sociétaire aux beaux Art de la Dordogne.
Amoureux de la nature et de la belle pierre, elles seront pour lui une grande source d’inspiration.
Sa peinture aux couleurs chaude, aux détails précis fût reconnue et primé à plusieurs reprises.
Grand voyageur, il parcouru la France et l’Europe pour peindre et exposer son travail durant toute sa carrière.
Grand amateur de littérature, il écrivit ses pensées qu’il publia dans un recueil du nom D’Occitanie dans les années 1980. Cet artiste laisse une œuvre riche et diversifié pour le plaisir de tous…..
Je vous présente ses Peintures à l'huile sur Salignac: vous pouvez consulter d'autres tableaux sur le site internet: https://georgesdupeyratart.wixsite.com
La dixième édition de la Ronde des Villages fut un sacré événement pour celles et ceux qui grâce à leur volonté et leur engagement bénévole ont fait de ce projet audacieux une si belle aventure.
Pour ses dix ans d'existence la Ronde avait fait le plein, 3996 randonneurs venant de 50 départements, 650bénévoles sur les 19 communes traversées et 126 kilomètres de chemins balisés.
La mutuelle MFTGS Groupe Entis, partenaire de la Ronde des villages depuis sa création était bien présente à cette dixième édition. Pour la première fois, les dirigeants et adhérents bénévoles de la mutuelle avaient proposé d'installer 1 stand d'accueil à Saint Crépin Carlucet et 1 à Cazoulès.
Un grand merci aux organisateurs et aux 887 randonneurs qui se sont arrêtés pour discuter et participer à "Jouez et Gagnez".
Merci surtout à ceux qui ont adhéré à la MFTGS.
Comme pour les autres éditions, je vous propose à travers quelques photos de vous faire revivre l'édition 2018.
Stand à Cazoulès
Stand à St Crépin
Nos marcheurs ont randonné d'Archignac jusqu'à Cazoulès.
Le groupe de Marcheurs MFTGS
Village de JAYAC
Vue sur JAYAC
Village de NADAILLAC
Je quitte les marcheurs pour rejoindre le village de SIMEYROLS
Puis le village de PEYRILLAC et MILLAC
Et notre stand au village de CAZOULES avec les bénévoles de la mutuelle.
Samedi soir au Boulodrome du village de SALIGNAC-EYVIGUES
Dimanche, départ pour les marcheurs du village de SALIGNAC-EYVIGUES.
Village de BORREZE
Village d'ORLIAGUET
Vue sur CAZOULES
Arrivée du groupe de marcheurs au village de CAZOULES
Retour à SAINT CREPIN et CARLUCET sur le deuxième stand de la mutuelle.
Petit parcours cette année avec la présence sur les stands.
Notre Blog vient de s'enrichir d'un témoignage sur l'histoire de Salignac à travers le mémoire de Georges Thomas.
à : Monsieur REY, Blog du Raiveur
OBJET : Mémoire écrit en Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre:
"Mes Grands-Pères Périgourdins, leur Grande Guerre, leurs familles, leur Pays"
Cher Monsieur
Il y a quelques mois, vous avez eu l'amabilité de m'autoriser à insérer dans le Mémoire destiné à mes petits enfants, des photos tirées de votre très intéressant "Blog du Raiveur" sur Salignac.
J'ai terminé ce mémoire que j'ai rédigé dans l'esprit de la commémoration de la Grande Guerre, dont mes Grands-Pères ont été acteurs et victimes, et vos photos y figurent avec mention de leur origine.
En remerciement, j'aimerais vous envoyer un DVD contenant les fichiers PDF de cet ouvrage, dont les 247 pages A4 et 6 annexes généalogiques (1,6 Goctets) rendent difficile l'envoi par Mail.
J'espère en élargir la diffusion par souscription, car plusieurs associations ou organismes s'y intéressent, et je n'ai pas les moyens de le faire imprimer.
A cet effet, je vous prie de me faire parvenir par mail vos coordonnées personnelles, que malheureusement je n'ai pas retrouvées, qui me permettraient de vous envoyer ce DVD, et - éventuellement - de m'indiquer si vous accepteriez de participer à cette souscription pour environ 30 Euros l'exemplaire.
Avec mes meilleures salutations périgourdines,
Georges Thomas
Ingénieur en retraite des Constructions Navales, Direction Générale de l'Armement.
L'auteur,Georges Thomas, est né en 1936 à Oran d'une mère institutrice et d'un père officier, tous deux originaires de la Dordogne. Il fait partie de la dernière génération qui a vécu les épreuves infligées aux familles et au pays par les guerres du XXe siècle: il a connu la tristesse de sa grand-mère maternelle dont le mari Pierre Boudy était tombé héroïquement en 1915, et les souffrances que son grand-père paternel, Charles Thomas, grièvement blessé en 1914, grand invalide de guerre, a endurées pendant toute sa vie. Il a connu aussi l'occupation, les privations, les bombardements, et partagé tout au long des tribulations familiales, l'angoisse de sa mère lorsque son père et son frère, simple appelé, étaient envoyés au combat pour défendre la France, suivant ainsi l'exemple de leurs ancêtres. Après avoir obtenu le diplôme de Docteur en Physique-Electronique à la Faculté des Sciences de Bordeaux et y avoir enseigné deux ans, il poursuivit pendant 34 ans la carrière d'Ingénieur des Constructions Navales à Toulon, au service de la Marine Nationale.
Issus de familles d'agriculteurs périgourdins modestes, voire pauvres, éduqués et formés à l'école des "Hussards Noirs de la République", enseignants, acteurs et victimes de la Grande Guerre, décorés tous les deux de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire, ces Grands-Pères périgourdinssont emblématiques de cette période sombre mais glorieuse de l'Histoire de France. La vie familiale de l'auteur et le destin de ses Grands-Pères ont motivé sa décision d'entreprendre en 2014 la rédaction d'un Mémoire dans le dessein initial de leur rendre hommage et de transmettre leur souvenirà leurs descendants, en particulier à ses petits enfants.
Le premier chapitre de cet ouvage présente lessources mémorielles du travail de l'auteur: Périgueux et ses environspour ce qui concerne Pierre Boudy, Salignac-Eyvigues et le Périgord Noir, pour Charles Thomas. Dans les deux chapitres suivants, l'auteur décrit d'abord les origines, l'environnement, l'évolution et le mode de vie de ses familles grand-paternelles; il développe ensuite la vie de ses Grands-Pères au front, leurs combats dans les campagnes de Lorraine, des Ardennes et d'Artois, leurs faits d'armes, distinctions, décorations - et souffrances. Dans ces chapitres, les souvenirs de l'auteur s'appuient sur une abondante documentation illustrée, formée de documents officiels militaires et civils et d'archives familiales comme les poignantes lettres du front de Pierre Boudy, d'une écriture remarquable.
A l'instar de son frère Hubert Thomas, éminent sociologue et historien, l'auteur fait ausssi oeuvre de sociologue : dans le quatrième chapitre de son mémoire, il montre comment, à la fin du XIXeme siècle des familles d'humbles paysans périgourdinsse sont réunies, se sont élevées au dessus de leur condition grâce aux Institutions de la République, puis après avoir donné deux héros à leur pays ont essaimé à travers la France en se distinguant dans diverses professions.
Dans l'accomplissement de son dessein l'auteur a associé au souvenir de ses aïeux et à l'évocation de leur pays, un hommage aux provinces martyres de Franceoù ils ont combattu. Ce mémoire, écrit en Provence, la seconde patrie d'Oc de l'auteur, témoigne de ce qui fait la grandeur de la France : l'union de ses citoyens de toutes origines dans les circonstances les plus dramatiques. Il s'inscrit infinedans le cadre de la Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre, et de ce fait intéresse également le grand public et les organismes privés ou publics concernés par cette commémoration.
Ces chapitres mémoriels et historiques sont écrits dans un style simple mais non dépourvu d'émotion ni d'humour, et Georges Thomas vous laisse[ ] le jugement entier pour la cognoissance de la vérité,comme le recommande Montaigne. Cependant, il se montre plus personnel et incisif dans un "post-sriptum" où il expose, avec références littéraires et philosophiques à l'appui, les leçons de "morale humaniste" que l'on peut tirer de la vie de ses Grands-Pères, et dont, pense-t-il, notre monde dit moderne aurait bien besoin de s'inspirer...
Aussi, nous ne pouvons qu’encourager d’autres auteurs en herbe, attachés à l’histoire de leurs familles, de se lancer à la recherche de témoignages ou d’informations, et de tenter de mettre en forme les résultats de leur quête.
Avec son autorisation, je publie l'avant propos et la préface rédigée par Claude Lacombe.
AVANT PROPOS
Il y a cent ans, le 26 septembre 1915, tombait au Champ d'Honneur mon Grand-Père Pierre Boudy .
Mon Grand-Père Charles Thomas, blessé grièvement d'une balle dans la colonne vertébrale le 20 décembre 1914, grand invalide de guerre, a souffert toute sa vie des séquelles de sa blessure.
Victimes de cet accès de barbarie de la nature humaine qui a précipité l'Europe puis le monde dans l'enfer que l'on a appelé depuis "la Grande Guerre", mes Grands-Pères sont à ce titre emblématiques de cette période sombre mais glorieuse de l'Histoire de France.
Tous deux sont aussi des cas exemplaires d'ascension sociale par l'école, car issus de familles d'agriculteurs périgordins modestes voire pauvres, ils ont su profiter de l'enseignement des "Hussards noirs de la République"2 et ont eu le mérite et la force d'accéder au métier d'enseignant, avant d'être happés par la guerre.
Pour rendre hommage à mes Grands-Pères, dans l'esprit du centenaire de la Grande Guerre, j'ai entrepris la rédaction de cet opuscule qui est d'abord un "Mémoire" sans prétention littéraire ni historique. Ce n'est pas un panégyrique, mais un témoignage personnel d'affection, de respect et de reconnaissance envers mes ancêtres, et aussi une tentative d'illustrer et de transmettre ce que furent ces hommes dans leurs terroirs, leurs familles, dans la guerre, et ce qu'ils ont fait pour nous.
Mon Grand-Père Boudy faisait de la Géologie pour meubler les terribles et interminables périodes d'attente dans les tranchées . La Géologie explique la Géographie, qui est mère de l'Histoire, Géographie et Histoire font les terroirs, lesquels forgent femmes, hommes et familles ; unifiés par la langue et dirigés par des Institutions respectées, familles et terroirs forment enfin une Nation3. C'est pourquoi dans le souvenir de mes Grands-Pères, j'ai tenu à associer à leurs terroirs d'origine, ces provinces martyresl où ils ont combattu, et qui elles aussi méritent notre hommage.
Cet ouvrage est organisé autour de mes souvenirs personnels et familiaux. Afin d'éclairer ses motivations et d'en expliquer la genèse, j'ai pris comme repères temporels les pérégrinations de la famille de René Thomas, mon père, qui était officier; je prie le lecteur de me pardonner ces développements, qui auraient pu paraître hors sujet.
Mes souvenirs sont corrigés, complétés et illustrés par de la documentation externe qui sera présentée de façon spécifique au début de chaque chapitre. Je reporterai en bas de page les origines de ce matériel documentaire : auteurs, publications, adresse Web de chaque source numérique généraliste utilisée directement ou émettrice d'hyperliens, origine des illustrations dans leur légende.
Je me suis efforcé de reproduire avec fidélité, car leur écriture est parfois remarquable, les documents authentiques familiaux ou officiels, rassemblés par mes soins; le lecteur voudra bien excuser la qualité parfois médiocre de certaines de ces reproductions et illustrations4.
Ce Mémoire se veut indépendant de toute idéologie extérieure, historique ou politique, mais il ne saurait être complètement impartial en raison de la relation "singulière" qui existe entre mes ancêtres et moi .
PRÉFACE
Plus qu’un témoignage, une oeuvre de mémoire
par Claude LACOMBE
C’est avec un plaisir non dissimulé que je me livre à l’exercice de préfacer le témoignage que Georges Thomas a rédigé ces dernières années sur l’histoire de sa famille. Au travers des années, se sont en effet tissés des liens profonds et amicaux entre nous et la famille Thomas, d’abord avec Hubert, ensuite avec Georges et Denise.
J’avais, en effet, pris l’habitude de rencontrer la famille Thomas lors de ses séjours salignacois, dès les années 80. Ainsi, je retrouvais toujours avec plaisir Hubert (Jean-Pierre), le frère aîné, trop tôt disparu (en 1997), sociologue, directeur de recherche au CNRS, et historien. J’avais alors pour amicale « mission » de lui raconter les événements survenus depuis un an à Salignac. J’évoquais aussi, avec lui, et je commentais les derniers ouvrages parus sur l’histoire du Périgord. Son regard sur le microcosme salignacois étaient toujours juste et clairvoyant. Depuis, d’amicales relations se sont construites avec Georges et son épouse Denise, et c’était un plaisir renouvelé de se retrouver dans la maison du Barry. Mais les impondérables de la vie ont contraints Georges à se séparer, il y a quelques années, de cette maison familiale tellement pleines de souvenirs.
La quête menée, depuis la fin des années 90, par Georges Thomas, quête qui se concrétise dans ce volume de plus de 200 pages, intitulé Mes grands-pères périgordins. Leur Grande Guerre. Leurs familles. Leur pays, n’a rien d’un travail d’amateur, quoi qu’il en pense ou qu’il en dise. On y retrouve, au contraire, la curiosité sociologique qu’Hubert, aurait pu développer dans une telle recherche.
Mais comme Georges le dit lui-même, c’est en réalité, tout à la fois, un acte mémoriel, un hommage à la famille et à ses racines, un témoignage personnel d’affection, de respect et de reconnaissance envers les ancêtres, une tentative d’illustrer et de transmettre ce que ces hommes ont fait pour nous et ce qu’ils furent dans leurs terroirs, leurs familles, et dans la guerre.
Dès lors, Georges Thomas n’a pas essayé de faire une histoire totale de la famille depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, comme ceux qui se lancent dans leur généalogie familiales tentent en généralde le faire. Par manque de documentation, lespremiers ancêtres ne sont ainsi qu’évoqués pour signaler leurs origines terriennes, permettant ainsi de bien montrer l’évolution sociale de la famille. Avecl’enrichissement de la famille, apparaissent ensuite des bourgeois. La stabilité financière arrivera par l’entrée de certains des enfants dans l’administration.
L’ambition de Georges Thomas est ailleurs. C’est de montrer les liens des hommes avec leur terre, autant locale autour de Salignac que nationale, tout comme leur attachement familial. Le coeur de la recherche est à rechercher, à n’en pas douter, dans les portraits parallèles des deux grands-pères (paternels et maternels) de Georges Thomas et dans l’évocation de leurs participations à la Grande Guerre. Ils sont riches d’enseignements, et exemplaires en raison de la différence des parcours de chacun d’eux. En n’utilisant pas les correspondances trop personnelles, mais en exploitant judicieusement les témoignages de l’entourage amical et professionnel, Georges a pu, et a su, construire un récit sensible de ces vies.
En premier lieu, il faut, bien sûr, chercher les premiers destinataires de cette oeuvre de mémoire parmi les enfants et les petits-enfants de Georges. Ils n’ont pas connu les grands-parents de Georges, mais ils ont séjourné, enfants, dans la maison du Barry, à Salignac, lieu de ralliement, pendant l’été, pour toute la famille.
Mais, ce n’est pas, pour nous, un ouvrage à réserver à un usage strictement familial, en effet, bon nombre de Salignacois, moi le premier, peuvent aussi apprécier l’intérêt du récit historique mis en forme par Georges.
Aussi, nous ne pouvons qu’encourager d’autres auteurs en herbe, attachés à l’histoire de leurs familles, de se lancer à la recherche de témoignages ou d’informations, et de tenter de mettre en forme les résultats de leur quête.
L'édition 2015 est encore un réel succès avec plus de 2 900 marcheurs.
Deux jours avec un super temps, très ensoleillé, des Bénévoles au petit soin et très disponible pour satisfaire les randonneurs.
Les bénévoles de Prats de Carlux, Carlux, Simeyrol et Orliaguet ont très bien assuré pour leur première participation.
Un grand merci à EUX!
Notre groupe MFTGS a testé le nouveau parcours pour visiter les 4 nouveaux villages.
Nous sommes parti de Saint Crépin- Carlucet pour aller à Prats de Carlux, Carlux, Simeyrol, Orliaguet et avons continué sur Borrèze puis Salignac Eyvigues.
A Salignac, nous avons rejoint Saint Crépin – Carlucet par le chemin que nous empruntons les autres années en passant à Carlucet.
4 marcheurs de notre groupe, on fait le parcours en intégralité avec quelques ampoules en cadeaux.
Voici à travers mes photos un aperçu de l'édition 2015.
Une autre façon de voir notre territoire en venant arpenter les chemins de meuniers du Salignacois. Les randonneurs vont mettre leurs pas dans ceux de ces hommes en blanc, les meuniers, que l’on appelait également les « farineux », pour trois randonnées, hors du temps, à la découverte d’un patrimoine lié à l’eau, celui de la meunerie. Originalité de cette première Ronde des Moulins en Périgord Noir, elle est gratuite et les randonneurs partiront de Salignac, repasseront par Salignac et se retrouveront au final à Salignac! Dans la foulée de l'incontournable Ronde des villages (2258 randonneurs en octobre dernier), l'office de tourisme propose aux randonneurs de partir, sur une ou deux journées, sur le parcours de son choix, en fonction de son envie, de son audace. La Ronde des Moulins au Pays de Fénelon en Périgord Noir, c’est : 2 boucles indépendantes à arpenter, en toute liberté, sur un parcours entièrement fléché à partir de Salignac (boulodrome). - « Sur le chemin de meuniers, vallées du Sireyjol, et de la Chironde » tracé 25 km. - « Sur le chemin des meuniers, vallée de la Borrèze, » tracé 30 km. Deuxième originalité et c’est une première : il sera proposé une boucle découverte Randoland, spécial enfants, 8 Km, sur le chemin des meuniers de la vallée de l’Inval, à partir du village de Borrèze à la découverte d’une ancienne minoterie et de six moulins, dont celui de Carloux transformé en pisciculture ou un tracé de 22 km avec le parcours de liaison. Accueil, visite et démonstration, par le meunier, dans deux moulins en état de fonctionnement : -->Le moulin du Janicot, à Borrèze -->Le moulin des Ans (ancienne forge), à Archignac Autre originalité : Pas de stand de ravitaillement, mais pique-nique tiré du sac ou possibilité de s’approvisionner aux moulins (haltes gourmandes), auprès de producteurs locaux. Pendant ces deux journées, animations aux moulins dans le cadre de « Moulins en Scène », manifestation organisée par la communauté de communes, avant de déguster avec modération, samedi soir, le traditionnel « Fénelon ». Public concerné : tous publics, sportif ou familial, enfants Émargement obligatoire au départ de Salignac Eyvigues, remise des plans de randonnées et fiches énigmes de l’inspecteur Rando pour les enfants. Horaires départ : à partir de 8 h 00 jusqu’à 10 h 00.
Modalités de participation : Inscription gratuite, mais obligatoire, après avoir rempli le bulletin ou auprès de l’Office du Tourisme de Salignac.
Pour en savoir plus et pour préparer votre séjour, connectez-vous sur : contact@tourisme-salignac.com Informations au 05 53 28 81 93.
Les Moulins de la vallée de la Borrèze Exposition de Patrick HANKS